Jakarta

Après un rapport aux objets trouvés, on se met à la recherche de Claire, la soeur de Julia, notre nouvelle recrue. Non sans peine, on finit par se trouver et il est bon de revoir un visage connu. 

On décide de filer de Jakarta, qui semble être une ville trop bruyante et inintéressante, pour aller à Yogjakarta en bus. Peut être qu'on y reviendra plus tard.

C'est parti pour 17 longues heures de bus. On s'occupe en mangeant le chocolat et le fromage de chèvre ramenés par Claire. On empeste un peu le bus mais ça fait du bien !


Yogjakarta

Arrivée à 10h à destination. Petite crise de rire lorsqu'on voit le pied de Laurane qui a doublé de volume à cause de sa cheville foulée. Claire s'ouvre ensuite le doigt de pied, ça commence bien ! On se demande si elle va faire l'affaire.

On rejoint le centre-ville et on trouve une auberge sympa. On part faire un tour dans la ville, on va jusqu'au Palais du sultan, le Kraton mais il est malheureusement fermé plus tôt comme on est vendredi, le jour des musulmans. Suivant les conseils d'un gentil local parlant un parfait français, on se rend au Batik Art Center qui propose de découvrir la fabrication des batik, des toiles peintes.

En déambulant dans les rues, on se sent regardées et c'est le cas puisque tout le monde veut prendre des photos avec nous et discuter.

En soirée, petit tour à l'hôpital pour jeter un coup d'oeil au pied de Laurane qui ne dégonfle pas. Mais rien de grave au final.

Le lendemain, visite de Borobudur, un très célèbre temple bouddhiste situé à une soixantaine de km de la ville. On ne choisit pas la facilité en prenant un tour tout compris. On préfère s'y rendre en bus public, ce qui est largement faisable, et coûte beaucoup moins cher, seulement 36000 Rp aller retour (environ 2€).

L'entrée du temple est excessivement chère, 20$, alors on tente de tricher en présentant nos cartes vitales comme des cartes étudiantes mais on se fait griller en beauté.

Finalement, on aurait même pas dû payer parce que dans le parc, c'est nous l'attraction. On ne fait pas un pas sans être accostées pour prendre des photos et discuter. Entre 2 shootings photos, on grimpe peu à peu et on arrive enfin au sommet du temple qui est quand même beau à voir.

Le soir, on mange des pâtes succulentes à un petit boui boui tenue par une dame très sympathique.

Journée de stop de A à Z

Départ à 9h00, arrivée au Mont Bromo à minuit... En tout, 300 km de parcourus avec 8 voitures différentes. De très belles rencontres entre les bikers, des conducteurs vraiment sympas... Une journée fatiguante mais une très belle expérience.

Un indo nous emmène même jusque Cemoro Lawang, le village au pied du mont Bromo, alors qu'il n'y allait pas. On monte dans sa voiture, exaspérées par tous les conducteurs de taxi qui essaient de nous arnaquer et qui ne nous laissent pas tranquilles. On pensait faire 2 km avec lui mais lorsqu'on se rend compte qu'il va nous amener au bout, on a envie de lui faire un câlin.

Il est minuit, ça caille en haut et on a qu'une envie, c'est de se doucher et de dormir. On parvient à trouver une homestay pour 200 000 Rp, avec une bac à eau gelée en guise de douche.

Bonne nuit !

Le mont Bromo

Le matin, réveil tardif et on va à reculons à la douche. Ça réveille !

On déambule ensuite dans le village désert, d'ailleurs on se demande pourquoi puisque le mont Bromo est censé être très touristique. 

On mange un plat pas bon du tout, le gado gado, mais on pense qu'il était mal préparé. 

On se permet ensuite une petite folie : traverser a cheval la mer de sable pour se rendre au mont Bromo. Ça nous coûte 125 000 Rp chacune, environ 8€, mais ça vaut vraiment le coup.

Le paysage jusqu'au volcan est apocalyptique et d'être à cheval, ça ajoute quelque chose.

Encore une fois nous sommes toutes seules. Après une petite suée, on arrive au sommet du volcan et une odeur d'oeuf pourri nous emplit les poumons. Lorsque ça devient un peu dur de respirer, on descend retrouver nos montures et on se fait des petits galops dans le sable.

Le temps de faire quelques courses et nous repartons pour camper au point de vue. Au bout d'une heure à marcher dans la nuit accompagnées de beaux éclairs, nous arrivons à destination. On monte rapidement notre campement, on commence à être rodées, et on partage un bon repas dans la tente. Puis dodo toutes serrées.

Réveil à 4h du mat pour admirer le lever de soleil. La gopro fixée prête à filmer s'éteint au bout de 5 min... carte sd pleine ! On prend 10 000 photos tellement c'est beau. On a le "couple soufflé" comme dirait Claire. 


6h du mat, il est temps de redescendre prendre une bonne douche après 45 min de marche. Nous sortons à peine de la maison qu'une voiture s'arrête pour nous amener à Probolinggo. Les doigts dans le nez.

On fait Probolinggo -Jember avec Roberts, qui nous invite à manger chez lui et où nous rencontrons toute la smala : oncles, nièces, neveux, tantes, grand mère, big mama, chauffeur d'autobus... Tout le monde vient dans la maison nous voir. Encore une séance photo !

Après une bonne saucée, on recommence le stop. Il faut se dépêcher, il va faire nuit !

C'est au bout d'à peine 30 min que nous trouvons notre carosse. On souhaitait à la base se rendre à Bondowoso pour accéder au Kawah Ijen mais après quelques km à discuter avec les 3 occupants de la voiture, ils nous proposent de nous y amener le lendemain et de faire la visite avec nous. On mange dans un resto buffet, on goûte à tout avec une petite appréhension mais c'est finalement très bon. Coki travaille mais on ne comprend pas trop ce qu'il fait mis à part que c'est dans les installations réseau. En gros il se promène en voiture entre les clients. Ils nous baladent jusque Banyuwangi où on passe une nuit réparatrice encore à 4 serrées dans le même lit.


Le Kawah Ijen

La grasse mat, c'est pas encore pour aujourd'hui. On part en direction du Kawah Ijen, un volcan en alerte d'éruption. Après une ascension de plus de 500 m de dénivelé sur 3 km, nous arrivons au sommet. Sur le chemin nous croisons des porteurs de souffre qui font un travail très pénible pour des broutilles. Ils portent en effet de 70 à 100 kg sur le dos sur un chemin difficile. Par moments, la fumée et les nuages cachent les paysages magnifiques. On nous dit que c'est le pays des teletobbies.

Et le volcan : wouah ! L'eau du lac est bleu turquoise et donne envie de se baigner jusqu'à ce qu'on sache que c'est le lac le plus acide du monde. Paysage lunaire.

La descente est raide et de retour dans la voiture, il y a des têtes qui ballotent.

On mange à nouveau avec nos compatriotes qui nous laissent ensuite au port.

Le stop nous permet vraiment de faire de merveilleuses rencontres que l'on ne pourrait pas faire autrement.

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Arrivée d'une nouvelle recrue au sein de la meute et direction l'Indonésie !

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